Comment envisager un avenir sans pétrole ? Par de multiples chemins … Mais pourquoi donc l’envisager ? Bonne question !
D’un côté :
- Notre niveau de dépendance (transports, construction, chauffage, textiles, plastiques, engrais, pesticides …) est tel que la consommation mondiale de pétrole et la croissance économique sont étroitement liées depuis des décennies.
- Le nombre croissant de rapports confirmant l’imminence du pic pétrolier ou le fait que nous l’ayons déjà franchi, nous impose d’admettre que le prix de l’énergie ne cessera plus de grimper.
- A l’heure actuelle, aucune autre énergie ne peut remplacer le déclin de production du pétrole prévu.
D’un autre côté :
- L’Etat n’est pas en mesure de basculer dans une économie de décroissance. Sa dette publique nécessite une croissance minimum pour payer les intérêts d’emprunt.
- Le nombre croissant d’initiatives de villes en transition, nous montre que le changement passe surement par le citoyen en premier lieu, puis les collectivités et en fin les Etats… du bas vers le haut.
- Entre les deux, les collectivités locales, conscientes des enjeux très « terrain » du pic pétrolier, cherchent à la fois la compétence et les moyens de soutenir cette démarche de transition vers l’après-pétrole. Elles sont d’une part, obligées d’agir du fait de la décentralisation et d’autre part motivées par les actions citoyennes concrètes qui tôt ou tard nécessitent l’implication de la collectivité tout entière.
La question est donc plutôt, comment agir et agir vite ?
